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01/ ON DÉBRIEFE LES LETTRES
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Des mots aux maux

Les mots sont parfois des armes redoutables.
Les mots sont parfois des armes redoutables.

« Les personnes homosexuelles et bisexuelles ont un risque de suicide en moyenne 4 fois plus élévé que l’ensemble de la population, et les personnes trans 7 fois plus que le reste de la population. »

Extrait du Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023

 

 

La force positive des mots est de définir mais ils sont parfois des armes redoutables pouvant blesser, discriminer voire tuer.

Il faut avoir conscience du caractère multidimensionnel des mots qui peuvent avoir :

  • Le sens du dictionnaire
  • Le sens “populaire” ou d’usage
  • Le sens émis par celle ou celui qui le dit
  • Le sens perçu par celle ou celui qui l’entend

Selon les sens, ils peuvent inclure, discriminer ou exclure.

Plus de 1 jeune LGBT+ sur 2 en France (52%) rapportent avoir déjà été harcelé verbalement à l’école en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. La moitié de ces élèves rapportent avoir été l’objet de violences de la part de leurs pairs.

Source : Richard, G. avec MAG Jeunes LGBT et avec le soutien de l’UNESCO (2019). Rapport thématique sur les jeunes LGBTI+ en France tiré de la consultation globale sur l’éducation inclusive et l’accès aux soins de santé des jeunes LGBTI+ à travers le monde. Paris: MAG Jeunes LGBT, 14 p.

30 % des victimes de crimes et délits à caractère homophobe ou transphobe ont entre 15 et 24 ans, alors que cette tranche d’âge représente 12 % de la population et 16 % de l’ensemble des victimes de crimes ou délits.

Source : Ministère de l’Intérieur – Données 2019 – Ces données, comptabilisées suite à une plainte, doivent être utilisées avec précaution. Elles ne signifient pas que nous assistons à une explosion de l’homophobie en France. Elles portent sur une trop courte durée (de 2016 à 2020) pour pouvoir parler de tendance de fond.